Faire un safari dans le parc Kruger avec un guide est une expérience inoubliable lors d’un voyage en Afrique du Sud. Et si comme nous, vous arriviez à voir les « big five » ?
Pourquoi faire un safari à la journée avec un guide-chauffeur dans le parc Kruger ?
Bénéficier d’une expertise reconnue officiellement
Le parc Kruger s’étend sur plus de 19 000 km2… Pour une première découverte d’une partie du parc sud-africain, autant s’appuyer sur l’expertise de professionnels qui connaissent parfaitement la géologie de la région, la faune, et la flore, et les habitudes des animaux.
Bon à savoir : les guides qui ont l’autorisation d’exercer dans le parc Kruger ont tous suivi une formation obligatoire de guide-ranger puis passé un examen pour obtenir leur accréditation au sein du parc. Il s’agit d’un contrôle de leurs connaissances sur les animaux et plantes du parc validé par le GASA Apprentice Field Guide (NQF2) Certificate.
Ne pas avoir à conduire et profiter à 100 % du safari
Participer à un safari organisé vous permet de profiter entièrement des paysages et des animaux. Le guide discute de l’itinéraire qu’il vous propose, vous demande vos attentes particulières (chercher un animal en particulier), et essaye au maximum de vous faire vivre une expérience singulière. Vous pouvez ainsi observer la nature et les animaux, à votre rythme en bénéficiant de l’œil avisé d’un guide, de ses anecdotes sur les animaux et de ses connaissances en botanique et géologie si cela vous intéresse.
Astuce : sur place, nous avons alterné les safaris avec guide et les journées où l’on assurait la conduite en solo dans le parc. C’est un bon compromis !
Bénéficier de l’entraide des guides rangers
Dans chaque Restcamp, vous trouverez un tableau avec les animaux repérés la veille et le jour même sur une grande carte magnétique du parc Kruger. Chacun peut y mettre un magnet de couleur selon l’animal emblématique repéré… mais impossible de savoir précisément le moment d’observation ni la véracité de l’information.
Les guides communiquent entre eux durant la journée, en s’envoyant des messages dès qu’il repère un animal exceptionnel. Certains se sont créer des groupes Whatshapp pour partager rapidement leurs infos. Cela est précieux !
Même si le guide ne peut pas vous assurer de trouver un lion, un guépard ou un léopard durant le safari, il fera son maximum pour y parvenir, tout en respectant les règles dans le parc (on ne sort pas des pistes notamment).
A noter : il existe une appli mobile « Kruger Explorer » avec de nombreuses informations pratiques. Elle est payante (11,99 dollars).
Avoir la meilleure vue possible dans une jeep ouverte !
Avec une jeep aux fauteuils surélevés, et sans fenêtre, vous allez vous sentir au plus près des animaux… tout en étant en sécurité. Les véhicules les plus couramment utilisés par les guides dans le KNP (Kruger National Park) sont de 9 places. Certaines compagnies cherchent à optimiser au maximum le remplissage avec toujours toutes les places occupées. D’autres préfèrent prendre 6 personnes maximum pour permettre une mobilité à chacun lors des différentes observations. Par ailleurs, il est tout à fait possible de bénéficier d’un véhicule privatisée en solo, en couple, en famille ou entre amis (toujours avec un maximum de 9 personnes).
Une journée de safari avec Andrew, guide sud-africain dans le parc Kruger
Nous avons eu le plaisir de faire deux journées de safari avec Andrew de la compagnie Safaria que nous avions repérée sur Internet grâce aux avis favorables d’autres voyageurs. Nous sommes ravis d’avoir passé ce temps de découverte avec lui. Il parle avec passion des animaux (il adore les oiseaux !), partage facilement ses connaissances, aime qu’on le questionne sur la faune ou la flore, et partage de nombreuses astuces pour repérer des espèces en particulier.
Pour vous donner une idée d’une journée de safari dans le parc Kruger, voici le récit de notre 2e journée passée avec ce guide-ranger sud-africain. Après une première vie professionnelle dans la finance loin du KNP (Kruger national parc) Andrews a repris ses études en écologie pour devenir ensuite guide dans le parc Kruger. Depuis 8 ans, il accompagne en half-drive ou full-drive les touristes au sein de Kruger.
Première étape : choisir notre itinéraire selon les pistes ouvertes
21 avril, 6 h du matin. Nous voilà à l’entrée du parc pour retrouver Andrews pour notre 2e journée de safari avec lui. Enthousiaste, souriant, il a déjà en main le formulaire à remplir pour pouvoir pénétrer dans le parc. Il le finalise avec nos numéros de passeports, et nous voilà quelques minutes après à grimper dans sa jeep : nous sommes 4 pour 9 places ; c’est l’idéal pour une journée parfaite en famille.
Mon conjoint est le seul à avoir un peu potassé les guides papier avant de partir. Il se lance dans une discussion avec Andrew sur les pistes ou routes à suivre pour la journée. Le moteur démarre, nous voilà parti à la recherche des animaux sauvages alors que la brume recouvre encore une partie du paysage.
Deuxième étape : profiter pleinement de 10 h de safari !
Rapidement impalas, phacochères, zèbres, girafes et gnous ponctuent notre matinée en nombre. Dans les parties à la végétation la plus basse et la moins dense, nous scrutons les formes à la recherche de lions… mais ils tardent à se laisser voir ! A 7h30, notre recherche est couronnée de succès : deux lions mâles traversent nonchalamment la savane. Le guide les observe, entend un mugissement lointain, et tente de les retrouver plus loin (bien évidemment les lions ne suivent pas les routes et vaquent comme bon leur semble). Nous stoppons notre véhicule à quelques centaines de mètres plus loin, le guide entendant toujours cet appel de la femelle. En vain.
Après avoir observé encore 2 heures la vie animale que nous croisons sur les pistes, c’est l’heure du petit déjeuner sur la très belle terrasse du Lower Sabie Camp avec vue sur un troupeau d’hippopotames. Discret, Andrew s’informe auprès d’autres guides pendant que nous nous restaurons.
Nous sillonnons à travers les paysages sur les pistes rouges du Kruger, croisant zèbres, koudous, impalas, éléphants et oiseaux de différentes espèces.
La journée se déroule au gré de nombreux stops, agrémentés de commentaires d’Andrew sur la nature des sols qui expliquent pourquoi nous croisons telle ou telle espèce dans un territoire plutôt que dans un autre. La pause déjeuner est rapide pour profiter pleinement de la dernière partie du safari.
3e étape : savourer les montées d’adrénaline
A l’horizon, un attroupement de voitures. C’est souvent bon signe : cela signifie qu’un animal emblématique du parc (souvent un félin) est dans les parages. Bingo ! Il s’agit d’un léopard. Mais pour le voir, nous devons attendre que les voitures déjà bien positionnées pour voir l’animal cèdent leurs places. Quelle déception quand elles partent : le léopard a quitté sa branche (c’est le jeu du safari !). Mais Andrew est un guide patient qui analyse toujours la situation avant de poursuivre sa route. Dans l’arbre, le léopard a positionné une carcasse encore fraiche d’impala. Il va donc rester dans les parages.
Après quelques longues minutes, le léopard saute sur le tronc et remonte sur sa branche. Quel moment exceptionnel pour nous, à la fois rempli de joie et d’excitation.
Nous reprenons notre aventure sur les pistes après une vingtaine de minutes, jumelles en main, à observer le majestueux félin.
Toujours de belles observations, des échanges nombreux avec Andrew qui sait captiver son auditoire durant toute la journée de safari !
Au final, nous aurons passé 10 heures formidables, au rythme des animaux et des hasards des rencontres animalières. Quel bonheur !
Crédits Photos : © One Two Trips – Article non sponsorisé comme d’habitude !
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